Quand le confort et la simplicité deviennent des priorités pour une femme en parcours chimio

Pendant les traitements contre le cancer, les vêtements ont bien plus d’importance que d’habitude ! Ils jouent en effet un rôle essentiel dans le confort, le bien-être et l’estime de soi.

Pendant les injections de chimio, on doit ainsi se déshabiller, plus ou moins partiellement selon le vêtement que l’on porte. Et ceci, même si on se trouve dans une pièce à plusieurs. L’installation de la perfusion par l’infirmière requiert en effet de dénuder une large zone au niveau du thorax autour de la chambre implantable

Alors même si on vit cette perte d’intimité difficilement, on la passe sous silence.

Comme nombre d’inconforts auxquels on n’aurait jamais prêté attention avant : un tissu un peu rêche (mais tellement beau), un vêtement un peu trop ajusté…On ne supporte ainsi plus certains tissus, qui irritent la peau fragilisée par les traitements. Enlever des boutons constitue un obstacle difficilement surmontable avec la perte de sensibilité dans les doigts, on met alors un temps infini à se préparer pour la pose de la perfusion. Enfiler un vêtement en levant les bras devient mission impossible avec la fatigue ou la douleur dans le bras.

Dans la longue course d’obstacles des soins de cancer, certains ne peuvent être évités, comme les effets secondaires des traitements.

Mais éliminer les difficultés évitables contribue activement à la réussite des soins : être bien entraîne en effet une meilleure acceptation des traitements, un moindre risque de récidive…

Par leurs attributs d’enfilage et d’ouverture faciles, de protection et d’enveloppement intégral, des vêtements ou accessoires adapté au dispositif porté pendant un cancer libère ainsi les personnes de nombreux points de douleur :

  • inconfort d’une encolure de vêtement étirée pour libérer une large zone autour du boîtier, voire du retrait complet d’un habit qui ne permettrait pas cette ouverture,
  • complexité de retrait de boutons lorsqu’on a perdu la sensibilité dans les doigts,
  • sensation de froid (et le stress associé de tomber malade) qui naît d’une fermeture incomplète.
  • stress permanent d’accrochage et d’arrachage du cathéter,
  • restriction de mouvements de peur d’arracher le dispositif